
Pour citer le site de l’éditeur de la version francophone et ne pas trop me fouler : « Avatar Légendes: le jeu de rôle officiel vous permet de découvrir et de vivre des aventures mémorables dans le monde d’Avatar. Créez votre propre alter ego et devenez un héros, appelé à marquer l’Avatarverse de ses exploits. Au côté de vos amis, parcourez les Quatre Nations et menez des aventures trépidantes, dans une expérience de jeu de rôle immersive qui vous met au défi de rétablir l’équilibre dans un monde qui a plus que jamais besoin de héros ! »
…mais comme l’aurait dit Cyrano de Bergerac, « c’est un peu court jeune homme » (ce à quoi je lui aurais répondu « comme ta bite », mais là n’est pas le propos). Donc je vais me fendre d’une critique du colis que je suis allé chercher à la poste ce matin (oui, j’ai pledgé la traduc’ francophone, mais on va y revenir).
Le contenu du colis d’abord : la boîte de démarrage, le livre de règles, le recueil d’aventures de « un défèque des claquettes » …euuuh, « Wan shi tong », l’écran, un set de dés, un « deck de combat », un jeton « lotus blanc » qui est rouge, une bourse à dés, une carte en tissu,

une carte grand format (A2) en papier, une pochette remplie de PNJ, une aventure, un bloc de feuilles de PJ, une pochette de livrets de personnages, et pour finir cinq calepins vierges (un avec la tronche de « Korraang » dessus, un vert, un rouge, un bleu et un jaune / caca d’oie).
Alors c’est bien emballé et presque tout est arrivé en bon état. Les deux pochettes contenant les livrets de PNJ et les livrets de personnages étaient un peu froissés, mais rien de dramatique. Au moins, les pochettes ont exercé leur office : elles ont protégé leur contenus.
L’ensemble est beau, et semble de bonne qualité, tout est bien illustré avec des images issues des deux séries de dessins animés. Les livres sont bien reliés (livrets cousus avec signets en tissu), l’écran est joli et semble solide, le set de dés est de bonne facture. Bref, l’ensemble est beau et bien fabriqué et donne envie d’être compulsé. Afin d’éviter que cet article ne soit trop long, je vais séparer ma critique des divers ouvrages en diverses catégories :
- les ouvrages de base (boîte de démarrage, livre de base, recueil de scénarios et écran)
- les aides de jeu (livrets de personnages, PNJ, feuilles de PJ, deck de combat)
- les cartes (tissu et papier grand format)
- le « petit merdier » (tout le reste)
- le système de jeu
Ce que j’en pense : si vous n’avez pas envie de lire tout mon avis sur ce jeu, je résume : il va rejoindre ma « pile of shame ».
Pour détailler un peu : j’aime beaucoup la qualité matérielle des livres, aides de jeu et de tout ce qui a été fourni. C’est bien illustré et ça a l’air solide. J’aime aussi la façon dont l’univers est retranscrit dans ce jeu, le fait qu’un grand soin soit pris à apporter des différences selon les époques de jeu, et le fait que je ressens vraiment la passion des auteurs pour cet univers dans leur minutie à remplir leur tâche. On ne se fout pas de la gueule des clients en leur fournissant ce matos.
MAIS…
Par les orteils du peuple oursar et la multitude de champignons qui y habitent, pourquoi avoir choisi le PBTA pour ce jeu ?!?! Je ne comprends sincèrement pas l’engouement pour ce système de jeu. Autant je déteste la tendance à la konopsoproctotrypie* des jeux comme D&D3 et la pléthore de feats qui les infestent, autant j’ai l’impression d’avoir un vélo sans braquets avec le PBTA. Un système simple qui favorise la narration, je veux bien. Mais il y a moult autres systèmes qui sont simples sans être simplets comme celui-ci.
J’utiliserai peut-être ce jeu comme source d’informations pour jouer dans cet univers ou pour un univers de ma création, mais certainement pas tel quel.
Si j’avais un conseil à donner : assurez-vous d’aimer le PBTA avant d’acheter ce jeu, ou préparez-vous à « des nuits blanches, des nervous breakdowns comme on dit de nos jours »** pour adapter tout ça à un vrai système de jeu (oui, c’était une attaque gratuite et je m’en délecte).
* de « konops » -> le moucheron, la mouche; « procto » -> le trou de balle; « trypos » -> passer à travers …oui, je parle bien d’enculage de mouche
** Paul Volfoni alias Jean Lefebvre in « Les tontons flingueurs » scène du bowling
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